20 novembre 2009
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Lucas Belvaux n'est pas un bavard. Son dernier film, Rapt, est glaçant. Le cinéaste y raconte l'enlèvement d'un riche industriel, sa séquestration et - tout autant - les réactions de sa famille, de ses amis, des actionnaires de son entreprise. Lucas Belvaux s'inspire très largement de l'enlèvement du baron Empain, en 1978. Mais l'histoire du film se déroule de nos jours, à l'époque du capitalisme financier.
Belvaux aime les récits secs, tendus. Il y excelle. Dans les scènes de genre - l'enlèvement, la traque des ravisseurs - mais surtout dans l'à côté qui est en fait l'essentiel : la froideur intense des relations humaines quand il s'agit d'argent. En ce sens, Rapt va plus loin que La raison du plus faible, le précédent film de Lucas Belvaux que j'avais préféré. Ici, plus rien de tendre. Juste le visage effaré de Stanislas Graff. Yvan Attal lui donne ses traits décharnés. Il est impressionnant.
Belvaux aime les récits secs, tendus. Il y excelle. Dans les scènes de genre - l'enlèvement, la traque des ravisseurs - mais surtout dans l'à côté qui est en fait l'essentiel : la froideur intense des relations humaines quand il s'agit d'argent. En ce sens, Rapt va plus loin que La raison du plus faible, le précédent film de Lucas Belvaux que j'avais préféré. Ici, plus rien de tendre. Juste le visage effaré de Stanislas Graff. Yvan Attal lui donne ses traits décharnés. Il est impressionnant.