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  • : Mes engouements
  • : Je vous salue ! Ici, vous trouverez mes engouements, grands ou petits, éphémères ou durables. A vous de jouer, en laissant votre commentaire ou en m'écrivant directement (à l'adresse : engouements(arobase)yahoo.fr) A bientôt...
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 06:48

Instants suspendus à la radio, l'oreille collée au poste... Pendant que la télé déverse quelques débilités, sur France Inter Zoé Varier nous raconte une histoire vertigineuse. Celle du musicien Jérôme Mege et de son maître, le grand violoniste François Capoulade. L'histoire d'une enfance musicale hors du monde. Le récit d'une transmission et d'une passion jusqu'à l'effacement de soi.

Dans Nous autres, Zoé Varier écoute, relance, s'arrête. Son empathie est fabuleuse. Minute après minute, le violon accompagne les confidences de Jérôme Mege. Belle radio !
Ecoutez, ici, les deux volets de cette émission.

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 05:00
En ces jours de froid et de greve, de fatigue et de virus, voici un truc infaillible pour être en forme et de bonne humeur. A écouter au moins une fois, chaque matin, avant même le premier café. Et grâce à Deezer, trois versions pour le prix d'une !
 
free music
 









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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 11:58

Une comédie pour un soir d'été ? Le film de Julie Delpy, Two days in Paris, est réussi.

 

L'actrice se met en scène sous les traits de Marion, une photographe française installée aux Etats-Unis, de passage à Paris -pour deux jours- avec son boyfriend américain (Adam Goldberg, excellent en hyponcondriaque jaloux). La rencontre avec les parents de la jeune femme - deux joyeux soixante-huitards -, la visite d'un marché de la capitale, quelques déplacements en taxi, une engueulade au bord du canal Saint-Martin.. Tout ça donne à lieu des scènes parfois égrillardes et quelquefois très drôles. Julie Delpy a le sens des dialogues et du rythme.

Rien de décisif, rien d'inoubliable, mais rien de prétentieux non plus. Le contrat est rempli !

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 11:16

Je découvre, grâce, à AC, cette Elégance du hérisson qui a enthousiasmé lecteurs et libraires depuis quelques mois. Le deuxième roman de Muriel Barbery, sorti discrètement l'an dernier, a suscité un excellent bouche à oreille. Encore aujourd'hui, il fait un tabac.

De quoi s'agit-il ? Des récits, croisés, de deux personnages, habitantes d'un même immeuble chic du septième arrondissement de Paris. D'une part, la jeune Paloma, douze ans, enfant surdouée et taciturne jetant un regard cruel sur sa famille. De l'autre, Renée, cinquante-quatre ans, concierge de l'immeuble, passionnée de littérature, de philosophie, de cinéma, de peinture, etc . Son unique objectif est de cacher à ses employeurs dédaigneux l'ampleur de sa culture. Le roman alterne les confidences de l'une et de l'autre, au gré des événements de l'immeuble. L'arrivée d'un nouveau locataire, monsieur Ozu, constitue le tournant du récit. Autour de lui se noue l'intrigue.

L'Elégance du hérisson est un roman alerte. Je l'ai lu avec plaisir. Muriel Barbery sait être drôle. La description de la famille de Paloma est plutôt réussie. Le portrait de ces bourgeois intellectuels théoriquement de gauche est même souvent hilarant. Je recommande notamment la description de Colombe, la soeur de la narratrice, normalienne odieuse, imbue d'elle-même, et totalement convaincue de sa légitimité culturelle et sociale. Parmi les siens, Paloma s'efforce donc de garder le silence :

"Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? Ouvrir la bouche comme Colombe pour dire : 'La programmation des Amandiers me laisse perplexe', alors qu'elle serait bien incapable de citer un vers de Racine, s'en parler d'en voir la beauté ? Ouvrir la bouche pour dire, comme maman : 'Il paraît que la biennale de l'an passé était très décevante' , alors qu'elle se tuerait pour ses plantes en laissant brûler tout Vermeer ? Ouvrir la bouche pour dire comme papa ' L'exception culturelle française est un paradoxe subtil', ce qui est au mot près ce qu'il a dt aux seize dîners précédents ? Ouvrir la bouche comme la mère de Tibère pour dire : 'Aujourd'hui, dans Paris, vous ne trouvez presque plus de bons fromagers', sans contradiction cette fois, avec sa nature profonde de commerçante auvergnate ?"

Les monologues de Renée, la lettrée, sont drôles aussi, parfois, et tout aussi cruels, lorsque la concierge décrit la morgue et la bêtise des occupants de l'immeuble. Ils sont intéressants, quelquefois, lorsqu'elle décrit ses enthousiasmes littéraires ou cinématographiques.

 

Pourtant, Ce Hérisson me laisse perplexe.

D'abord, Muriel Barbery ne parvient jamais à me faire oublier qu'elle bâtit un récit très artificiel ; pour écrire un roman polyphonique, il faut un immense talent.

Ensuite, j'ai l'impression que son livre puise dans dix ouvrages parus ces dernières années : une pincée de Nothomb (dont elle n'a pas la folie), un grain de Pennac (dont elle n'a pas l'épaisseur), une goutte de Foenkinos (dont elle n'a pas la profondeur) et beaucoup de Gavalda (dont elle n'a pas la générosité dans l'art du récit). C'est paradoxal : L'Elégance du hérisson a beau être original ; j'ai eu l'impression, en le lisant, de l'avoir déjà lu.

Enfin, le roman de Muriel Barbery est un peu lourdaud, dans l'écriture et dans la pensée. Après quelques dizaines de passages, des énoncés tels que "C'est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent" finissent par lasser.

Résumons : roman plaisant (c'est déjà ça...), mais petit livre, à mon avis.

PS : Si vous voulez vous amuser intelligemment, la critique acerbe (et argumentée) de Philippe Lançon dans Libération vaut le coup d'oeil.

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 01:36

L'idylle ne pouvait durer. Après la passion, la déception. Oui, j'ose l'écrire : Velib' me déçoit...

D'abord, la société qui gère cette usine à gaz a cru bon d'encaisser mon chèque de caution, au lieu de mon abonnnement : 150 euros au lieu de 29 ! Faire réparer cette erreur semble plus compliqué qu'un recours contre l'administration des transports publics dans la Corée de Kim Jong-Il (j'ai décidé d'exagérer, aujourd'hui).

Ensuite, le problème de logistique est patent. A de nombreuses bornes, les vélos sont en nombre insuffisant. D'où cette question essentielle, ce cri du coeur : où sont passés les vélos ? Celui ou celle qui les retrouvera gagnera toute ma reconnaissance, et une visite guidée des plus beaux coins de Paris.

 

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 07:47
Encore un trésor débusqué par JBH et présenté sur son site, Strideworld : le photographe a découvert... un phonographe. L'appareil a une soixantaine d'années, et il fonctionne ! JBH y a fait tourner quelques 78 tours ; il les a enregistrés, et sur son site, nous fait entendre Charles Trenet, Django Reinhardt, Fats Waller et Edith Piaf, en version originale.Tendez l'oreille...
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 15:30
Le Monde publie un bon portrait de Bernard Laporte, sous la plume de Gerard Davet. Le futur secrétaire d'Etat aux sports est à la fois entraîneur, homme d'affaires et icone publicitaire. Un itinéraire étonnant, des terrains de rugby aux conseil des ministres, en passant par les jambons Madrange et les casinos...
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 13:21
Radioblogclub, l'immense discothèque sur internet, avait dû fermer son site au mois de mars, à la demande (compréhensible) de la SACEM. Je ne m'étais pas aperçu que le site avait ensuite rouvert. Il est bien , avec ses milliers de chansons disponibles à la demande. Profitez en...
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 01:35

Je confirme. Velib' est une belle invention. La mise en service de ce système donne lieu à des scènes inhabituelles et chaleureuses, partout dans Paris. A chaque borne, des néophytes hésitent, découvrent, se trompent. Spontanément, d'autres, un peu plus aguerris, les aident, leur montrent comment sortir un vélo ou le rentrer. Les conversations s'engagent, les gens discutent, se moquent d'eux mêmes. Enfin, Paris, l'été...

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 11:49

C'est l'été. Nous avons plus faim de soleil que de chiffres. Et pourtant... La lecture de certains journaux est passionnante. Quelques articles relèvent précisément qui va profiter du paquet fiscal, actuellement débattu au Parlement. De simples calculs, au-delà des slogans ("Cessons d'opposer les riches et les pauvres ! ")

Par exemple, pour savoir qui sont les vrais bénéficiaires du bouclier fiscal à 50%, il faut lire l'excellent article du Monde, vendredi dernier : d'après le ministère de l'économie, un peu plus de mille contribuables, dont le patrimoine dépasse 15 millions d'euros, vont économiser, chacun, en moyenne, 250 000 euros. Pour voir comment se répartissent les gains, et se rafraîchir la mémoire, on peut lire le vif éditorial de Denis Clerc, dans Alternatives économiques.

Au même moment, dans Le Figaro , cette analyse : "C'était la nuit du 4 août, au Palais-Bourbon ". Le 4 août, vous vous souvenez ? L'abolition des privilèges ! Nous y voilà...

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