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  • : Mes engouements
  • : Je vous salue ! Ici, vous trouverez mes engouements, grands ou petits, éphémères ou durables. A vous de jouer, en laissant votre commentaire ou en m'écrivant directement (à l'adresse : engouements(arobase)yahoo.fr) A bientôt...
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 06:06

Le métro aérien reste un de mes engouements. En ce moment, à Paris, j'ai souvent l'occasion de voyager sur la ligne 6 qui franchit la Seine de manière spectaculaire. Souvent aussi, à bord du train qui survole le fleuve, je pense à cette chanson de Téléphone.
Un autre monde, c'est mon enfance au début des années 1980. Et ce clip qui me fascinait.




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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 06:45

Plus de six cents pages, des facilités d'écritures - énervantes parfois -, quelques longueurs, et tout mon plaisir de lire le nouveau roman d'Anna Gavalda.

Je ne veux pas m'étendre sur ses "recettes", ni sur tout ce que vous avez déjà lu dans les journaux : sa sincérité, sa disponibilité, sa prétendue simplicité, etc. Peu importe. Seul compte le livre.

Il est réussi. Plus sombre que le précédent roman de Gavalda, Ensemble c'est tout. Plus déroutant dans son style et sa construction, parfois à la limite du laisser-aller. Mais après quelques dizaines de pages, tout se met en place : l'élan brisé du personnage principal, Charles Balanda, et la construction, sous nos yeux, de deux héroïnes : Anouk, surgie des souvenirs de Charles, et Kate, la jeune femme qui fait irruption dans son présent, au moment où il s'y attend le moins. La renaissance de Charles Balanda.

 Cet extrait, p.481 :

" Lui prit le plateau des mains et se dirigea vers l'arrière-cuisine.

    - Ce qui est incroyable, lança-t-il, c'est qu'avec vous, tout est histoires et toutes les histoires sont belles...

    - Mais tout est histoires, Charles... Absolument tout, et pour tout le monde...Seulement, on ne trouve jamais personne pour les écouter...
"



Anna Gavalda, La Consolante, Le Dilettante.


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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 06:49
Un de ces jours, je vous parlerai de La Consolante, le nouveau Gavalda que je viens de terminer et qui m'a beaucoup plu.

Pour vous en donner une idée, de manière détournée, voici ce qu'on peut appeler une correspondance : en lisant la première moitié du roman, j'avais sans cesse à l'esprit... une chanson : Le cahier de solfège, de Bénabar.

Le même goût triste des souvenirs d'enfance, à la fois très détaillés et très emmêlés. 





                                                                     
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 07:03

Le dernier livre de Pennac est étonnant. L'inventeur de Malaussène se dédouble au fil des pages. Il est à la fois le cancre qu'il a été et l'enseignant qu'il est devenu. Tous ses récits d'école - ses chagrins et ses heures joyeuses - sont soumis à ce double point de vue. De l'inquiétude de sa propre mère ("Tu crois qu'il s'en sortira un jour ?") à celle de tous les parents d'élèves. Des lettres fantaisistes que le jeune Pennac traçait dans la marge à la rencontre avec Maximilien, mauvais élève, délinquant en puissance,  et lecteur de La fée Carabine.

Passages émouvants qui font sentir "la honte et la solitude de l'élève qui ne comprend pas, perdu dans un monde où tous les autres comprennent". Passages optimistes, quand Pennac rend hommage à ces profs qui ne se posent pas trop de questions et qui "plongent" :

"Les professeurs qui m'ont sauvé - et qui ont fait de moi un professeur - n'étaient pas formés pour ça. Ils ne se sont pas préoccupés des origines de mon infirmité scolaire. Ils n'ont pas perdu de temps à en chercher les causes et pas davantage à me sermonner. Ils étaient des adultes confrontés à des adolescents en péril. Ils se sont dits qu'il y avait urgence. Ils ont plongé. Ils m'ont raté. Ils ont plongé de nouveau, jour après jour, encore et encore... Ils ont fini par me sortir de là. Et beaucoup d'autres avec moi. Ils nous ont littéralement repêchés. Nous leur devons la vie".

Le récit de Pennac est un entrelacs d'histoires vécues - celles du prof, celles de l'élève. Il forge, au fil des pages, une belle reflexion sur l'éducation. Dommage que Pennac n'intervienne pas plus souvent dans le débat public. Il a des choses à nous dire...

Daniel Pennac, La fée Carabine, NRF Gallimard

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 06:43


Parce qu'on a beaucoup parlé de Toulouse, ces derniers jours.
Parce ce que la vie, sans la voix de Nougaro, n'aurait pas le même goût.

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 07:36

L'homme se fait rare. Guy Béart accorde un long entretien à Chorus, et propose une belle définition de la mélodie, cette part essentielle de toute vraie chanson :

"La mélodie est le sens émotif que l'on donne à ses paroles"

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 07:20
Zazon me laisse parfois de marbre. Mais quand cette comédienne fait mouche, je jubile. C'est le cas ici. Zazon est pertubatrice professionnelle. Un bien beau métier.


 


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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 07:00
Un nouveau journal dans le paysage : Mediapart.fr est en ligne, après plusieurs mois de préparation. Pour l'instant, le quotidien tient ses promesses : enquêtes nourries, angles originaux. Moins d'articles que dans un quotidien classique, mais des éclairages plus intéressants, un vrai souci pédagogique.

J'apprécie l'enquête  sur le "plan choc" de Nicolas Sarkozy, l'article sur la diminution de l'attribution de la nationalité française, celui sur la réforme des programmes à l'école primaire.

Mediapart.fr s'offre gratuitement pour quelques heures encore. Ensuite, ce sera neuf euros par mois, le prix de l'indépendance et de la qualité, selon ses fondateurs. 

Edwy Plenel et son équipe ont promis de nous surprendre. Je leur souhaite bonne chance.
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 07:08
Un engouement ancien. Monique Morelli, sa voix rauque et son intensité précise quand elle interprète les mots des poètes.

Enfin, Deezer reprend quelques-unes de ses chansons. Pas les poèmes d'Aragon, malheureusement, ni ceux de Villon, ni ceux de Ronsard, mais quelques diamants de Mac Orlan. Comme d'habitude, le fidèle Lino Leonardi, remarquable compositeur et accordéoniste, est juste derrière. La ville morte sans pareil, le déchirant Marie-Dominique et Fanny de Lanninon, en salut aux marins. 

free music
 
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 06:50
David Grossman me touche.

L'écrivain israélien, militant de la paix avec les Palestiniens, a perdu son fils à la fin de la dernière guerre du Liban, en août 2006. A l'époque, il a écrit, sur la perte de ce fils, un texte bouleversant. 
Aujourd'hui, il continue à écrire, malgré tout. Et à militer, malgré tout. 

Le Point a eu la bonne idée de l'interviewer, à quelques jours de l'inauguration du Salon du livre, dont Israël est l'invité d'honneur. Dans cet entretien, David Grossman apparaît à la fois inquiet et déterminé. Il critique l'acharnement guerrier de son pays. Il dénonce l'attitude du Hamas à Gaza. Mais il persiste à penser que le processus de paix ira jusqu'au bout : "Les Palestiniens sont désespérés mais lucides sur la nécessité d'une paix négociée. Nous n'avons plus le luxe du désespoir. Nous plaçons nos espoirs dans la fatigue du conflit qui unit désormais comme ciment amis et ennemis". 

Grossman m'intéresse aussi dans sa définition du roman, de la fiction, comme un moteur de la réalité, aussi brutale soit-elle : "Le romanesque évite la dialectique de l'ennemi, la catégorisation outrancière, le caprice de l'instant".

Quand Le Point interroge l'auteur israélien : "De quoi parle ce roman auquel vous vous consacrez ? ", voila ce qu'il répond : 

"Ce que je puis en dire, c'est qu'il entrelace les événements tragiques de ma vie privée, je veux parler de la mort de mon fils, et que c'est la première fois que je constate à quel point la perte que nous avons subie trouve sa place. Tout ce que nous avons souffert prend sinon un sens, du moins la possibilité d'un sens. J'ai découvert que les livres sont l'unique lieu du monde où les choses et leur perte peuvent cohabiter".
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